Vestiges égéens et Istanbul
Vestiges égéens et Istanbul
Jour 1: Izmir
Accueil l'aéroport par notre équipe d'Anatolia Cultura Travel et transfert à l'hôtel à Selçuk. 1 h de trajet routier.
Selçuk est une ville de la Turquie anatolienne, située à 50 km d'Izmir. Elle fut crée par les Turcs Seldjoukides lorsque le site antique romain d'Ephèse sombra dans l'oubli.
Aujourd'hui c'est le point de départ pour de nombreuses visite dont le site antique d'Ephèse, la maison de la Vièrge, la grotte des sept dormants ainsi que le petit village pittoresque de Sirince.
Nuit à l'hôtel.
Jour 2: Ephèse
Nous consacrons la matinée la visite du site antique d'Ephèse.
Éphèse est l'une des plus anciennes et des plus importantes cités grecques d'Asie Mineure, la première de Ionie. Bien que ses vestiges soient situés près de 7 km à l'intérieur des terres, Éphèse était dans l'Antiquité et encore à l'époque byzantine l'un des ports les plus actifs de la mer Égée, près de l'embouchure du grand fleuve anatolien Caystre. L’Artemision, le grand sanctuaire dédié à la déesse tutélaire de la cité, compté parmi les Sept merveilles du monde, et auquel Éphèse devait une grande part de sa renommée, était ainsi à l'origine situé sur le rivage. C'est l'œuvre combinée des sédiments charriés par le Caystre, de changements climatiques et peut-être d'accidents sismiques, qui explique le déplacement progressif de la côte vers l'Ouest, et l'ensablement des ports successifs de la ville, jusqu'à leur abandon pur et simple.
La tradition grecque attribue la fondation d'Éphèse à Androclos, l'un des fils du roi Codros. Comme celle des autres établissements ioniens, la colonisation d'Éphèse remonte au Xe siècle . Le site est alors occupé par les Lélèges et les Cariens et les colons se heurtent au culte de la déesse mère Cybèle, culte alors dominant dans la majeure partie de l’Anatolie. Pour se concilier les populations autochtones, les Grecs optent pour une politique de syncrétisme en fusionnant le culte d’Artémis et de Cybèle.
La reconnaissance du christianisme sous Constantin ne met pas immédiatement fin aux cultes païens qui continuent d'être tolérés pendant longtemps encore. L'Artémision, grossièrement restauré après sa destruction par les Goths , continue probablement d'accueillir les fidèles d'Artémis jusqu'aux lois de Théodose Ier imposant le christianisme comme religion officielle.
L’importance de la communauté chrétienne d’Éphèse est confirmée par la tenue de deux importants conciles dans la ville, métropole d’Asie, en 431, et en 449. La sainte Vierge y sera nommée Théotokos, « Celle qui a enfanté Dieu ».
Après le repas du midi nous continuons avec la visite de la maison de la vierge.
La Maison de la Vierge Marie est un lieu religieux chrétien près d'Éphèse, où selon la tradition, la Vierge Marie a été emmenée par Jean l'Évangéliste après la crucifixion du Christ, fuyant la persécution à Jérusalem, et y demeurant jusqu'à sa bienheureuse Assomption, ou dormition selon les orthodoxes.
Anne Catherine Emmerich aurait eu une vision de Marie dans sa maison sans jamais avoir visité le lieu, dont la description fut publiée par Clemens Brentano. En 1891 les P.P. Joulin et Jung, lazaristes du collège français d'Izmir, pensèrent avoir retrouvé la maison après avoir lu les visions d'Anne Catherine Emmerich.
En 1896, l'Église catholique a officiellement décrété que la maison était un monument pour les chrétiens. Visitée par plusieurs milliers de pèlerins tous les ans, Paul VI est venu confirmer son authenticité le 26 juillet 1967. Une commémoration a lieu chaque année le 15 août, fête de l'Assomption.
Jean-Paul II s'est déplacé vers ce lieu le 29 novembre 1979. Benoît XVI a aussi visité la maison de la Vierge le 29 novembre 2006.
L'édifice en question est en réalité une petite église byzantine, datant probablement d'après le plan et la technique de construction, du XIIIe siècle. Elle a été construite au-dessus des vestiges d'un bâtiment plus ancien.
Nous poursuivons la visite par l'église de Saint-Jean.
La tradition chrétienne attribue à Jean une sépulture sur la colline voisine de l'Artémision. Elle est l'objet d'un culte très tôt : un petit martyrium est construit au-dessus sous Constantin. Il devient rapidement insuffisant aux besoins du culte apostolique, et une grande église vient le remplacer. De plan basilical, elle se distingue par un plan cruciforme probablement hérité du modèle constantinopolitain de l'Apostoleion : les quatre bras de la croix partent du centre matérialisé par la tombe de l'apôtre et sont chacun divisés en trois nefs. L'église Saint-Jean originelle est en grande partie rasée pour laisser place à une nouvelle et grandiose église, sous l'empereur Justinien. La tombe de l'apôtre occupe toujours le centre de l'édifice, dans une crypte accessible par un escalier.
En fin d'après-midi nous visitons le musée d'Ephèse à Selçuk présentant joliment les diverses découvertes sur le site du même nom.
Jour 3: Selçuk
Priène est une cité grecque de Carie située sur l'embouchure du Méandre.
Selon la tradition, la cité est bâtie par Æpytos et peuplée à l'initiative de Philotas, tous deux ioniens, en territoire carien. Elle devint un important centre religieux, comprenant notamment le Panionion, sanctuaire commun des Ioniens, dédié à Poséidon Héliconios. Elle est prise par les Lydiens, les Perses puis Alexandre le Grand, ce qui ouvre une période de refondation de la cité, dégagée de l'influence perse. En 334 av. notre ère, Alexandre se rend à Priène où il fait une offrande au temple d'Athéna, alors qu'il assiège la cité de Milet non loin de là. À la mort du roi Attale III, roi de Pergame, en 133 avant J.-C., Priène est rattachée à la République romaine, comme toutes les terres du souverain qu'il a léguées par testament. À l'époque byzantine, Priène devint une cité épiscopale jusqu'au milieu du Moyen Âge, période à laquelle elle fut complètement désertée.
Les ruines, réparties en terrasses successives sont d'un grand intêret.
Nous partons ensuite pour le site de Milet;
Milet est une ancienne cité grecque ionienne, pourvue d'un bon port, sur la côte d'Asie Mineure.
Milet passe pour avoir été une colonie crétoise et une importante puissance maritime.
Au cours du VIe siècle , elle vit naître les philosophes Thalès, Anaximandre, Anaximène et un peu plus tard Hécatée le logographe et Phocylide le poète. Parmi les Milésiens célèbres de l'époque, on compte Aspasie, la maîtresse de Périclès, Hippodamos, le concepteur du Pirée et le poète Timothée.
C'était une cité renommée pour ses confections et le centre d'une industrie de la laine ; la laine de Milet était considérée dans l'Antiquité comme la meilleure du monde. Mais Milet a perdu son accès à la mer : la puissance maritime s'est échouée dans les terres à la suite d'un ensablement progressif : le site ne baigne plus aujourd'hui que dans les eaux de pluie. L'une des gloires de la cité ionienne est d'avoir fondé de nombreuses colonies dont la Byzance grecque.
La visite se poursuit par le site de Dydimes
Le site de Didymes est indissolublement lié à celui de Milet, situé 15 km plus au nord. L'accès ordinaire était la voie maritime ; depuis le VIe siècle av. J.-C., une « voie sacrée », empruntée par les pèlerins et les processions, reliait le port de Milet au sanctuaire. Le temple hellénistique d'Apollon est de dimensions telles (118 m x 60 m) qu'il ne peut être comparé, en Ionie, qu'avec l'Héraion de Samos et l'Artémision d'Éphèse. Il compte parmi les grands bâtiments de l'Antiquité les mieux conservés de nos jours.
Après le repas du midi nous revenons à Selçuk. Nous passons l'après-midi à Sirince; c'est une petit village pittoresque d'origine grecque. Les maisons bien ordonnées avec des fenêtres sur un plan identique font le bonheur des photographes.
Nuit à l'hôtel.
Jour 4: Pergame
Le matin nous partons en direction de la ville antique de Pergame une ancienne ville d'Asie Mineure.
Bien que la tradition la dise fondée par des Grecs d'Arcadie il est peu probable qu'elle ait été une colonie grecque, vu son éloignement de la mer. C'est après la mort d'Alexandre le Grand, en 323, que Pergame émerge de l'anonymat. Le diadoque Lysimaque un de ses généraux y a entreposé ses trésors sous la garde de l'eunuque Philétairos. Celui-ci s'empare de Pergame et fonde en 282 l'état Pergamien.
L'apogée de Pergame est atteint à partir de 197. La ville possède une agriculture et une industrie prospères : l'industrie fabrique des tissus, de la céramique et surtout, des parchemins (du grec pergamênế, c'est-à-dire qui veut dire « peau de Pergame », traduit en français par « pergaménien » mais l'impossibilité des Français à le prononcer correctement a transformé le mot en « parchemin »), dont l'industrie s'est développée après l'interdiction de Ptolémée V, jaloux de la bibliothèque de Pergame, d'exporter des papyrus égyptiens vers Pergame. Pergame devient l'un des grands centres de la culture hellénistique avec Athènes et Alexandrie. Elle attire de nombreux sculpteurs et philosophes.
Lié au site de Pergame se situe non loin l'asclepion; était un temple de guérison, consacré au dieu Asclépios dans l'Antiquité grecque.
Aux environs de 300 av. J.–C., le culte d’Asclépios est devenu de plus en plus populaire. Les pèlerins affluent au temple dans l’espoir d'être guéris. Ils dorment la nuit et le lendemain racontent leurs rêves à un prêtre. Il leur prescrit un remède, souvent un passage aux bains ou au gymnase. Les serpents étant considérés comme sacrés par Asclépios, ils sont souvent utilisés dans les rituels de guérison. On laisse des serpents non-venimeux ramper sur le sol dans les dortoirs où les malades et les blessés dorment.
Nuit à Bergama.
Jour 5: Bursa
Départ pour Bursa la quatrième plus grande ville du pays ainsi qu'un important centre industriel et culturel du pays.
La ville est surnommée Yeşil Bursa, « Bursa la verte », en référence aux nombreux parcs et espaces verts qui jalonnent l'agglomération ainsi qu'aux forêts qui couvrent les environs.Son patrimoine historique comporte les mausolées des premiers membres de la dynastie ottomane et les nombreux édifices construits pendant cette période marquent encore la ville de leur empreinte. La ville est célèbre pour ses spécialités gastronomiques, notamment les châtaignes et les pêches ainsi que l'İskender kebap.
Nous découvrons cet après-midi quelques monuments de la ville.
Yesil Camii (mosquée verte): la mosquée doit son nom à ses superbes faïences. La mosquée verte est construite selon un plan T renversé par l'architecte Haci Ivaz Pasa entre 1413 et 1421, style des premiers sanctuaires Ottoman.
La mausolée verte ( Yesil Turbe ), le Sultan Mehmet Celebi repose dans ce mausolée, c'est un bâtiment octogonal coiffé d'une unique coupole.
Jour 6: Bursa - Istanbul
Nous continuons la visite des monuments de Bursa.
Ulu camii ( Grande Mosquée), la principal artère de la ville, juste à côté du grand bazar. La grande Mosquée fut construite par Yildirim Beyazit 1er en 1396 - 1399, aprés sa victoire à Nicopolis. la mosquée avec ses 20 dômes reposent sur 12 colonnes sur 3 rangées. La décoration intérieure présente de giganstesques calligraphies ottomanes rouges et noires. La fontaine aux ablutions est au centre de la prière. La mosquée était entouré de trois medersas. l'un de ses deux minarets fut la seul de la ville fut resté debout lors du sèisme de 1855.
Orhan Gazi Camii, cette mosquée est l'une des plus anciens sanctuaires impériaux de Bursa. Construite en 1339 par sultan Orhan Gazi et reconstruite en 1943, puis une fois plus reconstruite après de tremblement de terre en 1855, mais la mosquée a conservé son plan original.
Le quartier du Bazar couvert se trouve en face de Grand mosquée, avec ses rues étroites, ses caravansérails et ses hans. Le long bâtiment Koza han ( bazar cocon ), datant 1490, abrite le commerce des cocons de soie. Chaque année en Juin et en septembre , les villageois viennent au bazar , vendre leurs récoltes de cocons.
Puis départ pour Istanbul.
Un pied en Asie, l’autre en Europe, Istanbul est la seule ville au monde à cheval sur deux continents. Au cœur de la cité, le détroit du Bosphore relie la mer Noire, la mer de Marmara et la Corne d’or. Dans ce site grandiose, qui fut la raison de son prodigieux destin, elle conserve fièrement les précieux témoignages des trois empires dont elle fut la capitale: romain, byzantin et ottoman; et ce, tout en avançant vers un avenir moderne. Fusion entre l’Est et l’Ouest, le passé et le présent, c’est une ville mythique qui ne se livre pas facilement aux voyageurs de passage.
Installation à l'hôtel pour la nuit.
Jour 7 : Istanbul
Journée consacrée à la découverte d'Istanbul et de ses monuments
Après le petit déjeuner, nous consacrons la matinée à la visite du palais de Topkapi dont les divers édifices s’élèvent sur un promontoire dominant la Mer de Marmara et le Bosphore. Résidence des sultans et coeur de l’empire ottoman c’est aujourd’hui un riche musée aux collections très variées.
Ensuite nous visitons le musée de Sainte Sophie : cette ancienne basilique édifiée par Constantin et reconstruite par Justinien au 6ème siècle, dédiée à la sagesse divine, compte parmi les plus grandes oeuvres de l’architecture de tous les temps. Devenue mosquée lors de la conquête d’Istanbul, c’est Ataturk qui l’a transformée en musée en 1935. Vous y admirerez de splendides mosaïques et son immense dôme de 55 m de haut et 31 m de diamètre.
Visite ensuite de la Mosquée Bleue (Mosquée de Sultanahmet) : Elle fut édifiée par le disciple de Sinan à la demande de Sultan Ahmet 1er. Entre 1609 et 1616. Elle se dresse sur le plus bel emplacement de la ville, avec ses six minarets et ses cascades de coupoles. A l’intérieur, de magnifiques carreaux de faïences à dominance bleue lambrissent ses murs.
Nous continuons avec la visite de la Citerne basilique : construite au 6e siècle, cette citerne souterraine comporte 336 colonnes Corinthiennes.
Nuit à l’hôtel.
Jour 8 : Istanbul
Un séjour à Istanbul ne se conçoit pas sans la traditionnelle et inoubliable promenade sur le Bosphore, long détroit qui serpente entre les collines d’Europe et d’Asie. Les sultans ont su embellir ces rives en construisant, au cœur de magnifiques jardins agrémentés de fontaines et de jeux d’eaux, des palais, des kiosques, et des pavillons. A leur suite les hauts dignitaires de l’empire et les riches stambouliotes ont voulu y avoir leurs résidences d’été, ce sont de vastes maisons de bois ouvragé appelées «yalı » ouvrant sur l’eau et parfois sur pilotis..
Nous affrétons un bateau pour une excursion sur le Bosphore.
Puis nous vous laissons la journée libre pour une appréciation personnelle de cette ville pas comme les autres. Vous pourrez choisir de déambuler à travers les ruelles du grand bazaar et du marché aux épices. Le grand bazar d’Istanbul forme un quartier à lui seul avec ses coupoles et ses voûtes, ses ruelles, ses carrefours à colonnes, ses 18 portes d’accès, 5 mosquées et 6 fontaines. Ses 200 000 m2 en font le plus vaste bazar du monde. C’est un inextricable labyrinthe d’échoppes et de commerces colorés.
Avec son animation et cet irrésistible mélange d’odeurs d’épices diverses, le marché aux épices est l’un des lieux les plus attachants d’Istanbul. Le bâtiment date de 1943 ; il s’élève à l’emplacement d’un bazar de 1663 où les Génois et les Vénitiens avaient déjà installé un marché aux épices...
Nuit à l’hôtel.
Jour 9: Retour
Transfert à l'aéroport pour le vol du retour