Diyarbakir
La citadelle de la ville de Diyarbakır
Si la Turquie est communément reconnue au carrefour de deux continents et de plusieurs civilisations, sa partie orientale en est la charnière évidente. Puissant massif montagneux au relief accidenté elle est déjà profondément différente du reste du pays par ses paysages. En outre tout ici annonce la transition vers d’autres mondes où le temps, les rapports avec la nature, et le pouvoir et la façon d’exister n’ont plus la même signification que partout ailleurs. Pourtant, malgré leur faible densité démographique les hameaux ont su garder leur mode de vie et leurs traditions.
Vestiges des civilisations ourartéennes, romaine ou perse, monastères arméniens, mosquées et caravansérails seldjoukides, villes à l’ambiance déjà arabe, les époques de même que les paysages se succèdent ici avec d’infinies variantes. Une parenthèse hors du temps dans un pays cosmopolite. Eglises et monastères élevés un peu partout sont les témoins du développement intense ici comme nulle part ailleurs du christianisme. Grands bâtisseurs d’églises les arméniens ont laissé de nombreux monuments surtout dans la ville d’Ani l’ancienne capitale arménienne. Toutes les grandes villes du sultanat ont vu fleurir dans leurs murs mosquées, médresses et mausolées aux portails et minarets finement sculptés. L’Est de la Turquie possède la plus grande concentration d’édifices de l’époque seldjoukide... A ne manquer sous aucun prétexte.
Culture et histoire
Nous visitons la citadelle de la ville qui date du IVe siècle et remaniée par les seldjoukides et les Ottomans. Nous verrons aussi le Caravansérail Deliller hanı du XVI siècle qui comporte, autour d'une cour triangulaire, deux étages de chambres. Puis nous visitons la grande Mosquée (Ulu camii) qui est une construction Seldjoukide où près duquel se trouve le médresse Mas'udiye.