Pergame
La ville antique de Pergame
Bien que la tradition la dise fondée par des Grecs d'Arcadie il est peu probable qu'elle ait été une colonie grecque, au vu son éloignement de la mer. C'est après la mort d'Alexandre le Grand, en 323, que Pergame émerge de l'anonymat. Le diadoque Lysimaque un de ses généraux y a entreposé ses trésors sous la garde de l'eunuque Philétairos. Celui-ci s'empare de Pergame et fonde en 282 l'état Pergamien.
L'apogée de Pergame est atteinte à partir de 197. La ville possède une agriculture et une industrie prospères : l'industrie fabrique des tissus, de la céramique et surtout, des parchemins (du grec pergamênế, qui veut dire « peau de Pergame », traduit en français par « pergaménien » mais l'impossibilité des Français à le prononcer correctement a transformé le mot en « parchemin »), dont l'industrie s'est développée après l'interdiction de Ptolémée V, jaloux de la bibliothèque de Pergame, d'exporter des papyrus égyptiens vers Pergame. Elle devient l'un des grands centres de la culture hellénistique avec Athènes et Alexandrie. Elle attire de nombreux sculpteurs et philosophes.
Culture et histoire
Lié au site de Pergame se situe non loin l'asclepion; était un temple de guérison, consacré au dieu Asclépios dans l'Antiquité grecque.
Aux environs de 300 av. J.–C., le culte d’Asclépios est devenu de plus en plus populaire. Les pèlerins affluent au temple dans l’espoir d'être guéris. Ils dorment la nuit et le lendemain racontent leurs rêves à un prêtre. Il leur prescrit un remède, souvent un passage aux bains ou au gymnase. Les serpents étant considérés comme sacrés par Asclépios, ils sont souvent utilisés dans les rituels de guérison. On laisse des serpents non-venimeux ramper sur le sol dans les dortoirs où les malades et les blessés dorment.